Mettre de la peinture : les étapes préparatoires à respecter

Outre le bon choix de peinture, et l’option d’un produit de haut de gamme, les étapes préparatoires constituent des facteurs déterminants de la réussite ou non de votre projet de peinture. Les étapes préparatoires réunissent entre autres la préparation de la surface et puis celle de la peinture. Si la seconde opération est très aisée et ne vous prend que quelques minutes, la première représente 70% du travail à réaliser. Entre nettoyage, ponçage, décapage et réparation, découvrez dans cet article les opérations préalables pour assurer la réussite et l’uniformité du résultat.

Un diagnostic, base de toute opération

Pour un résultat esthétique et durable, il convient de partir sur de bonne base. Aussi, nous vous suggérons de recourir à l’expertise d’un artisan professionnel comme celui dans le 13 pour diagnostiquer l’état général du support à recouvrir, mais aussi pour effectuer toutes les tâches suivantes incluant l’application de la peinture. Dans le cas d’une toiture, l’artisan devrait remplacer les tuiles cassées, brisées et poreuses. Celles qui sont déplacées seront repositionnées à leur place ; il s’assure aussi que les liteaux soient bien rectilignes et que les joints usés soient remplacés.
Dans le cas d’un revêtement mural, il convient d’examiner l’état de vos plâtres. Si la surface farine, brossez-la ; si elle raye facilement, elle est trop tendre ou morte. Dans les deux dernières, il faut prévoir un fixateur ou durcisseur pour plâtre avant d’application de la peinture. Vérifiez aussi l’état de vos enduits muraux. Un enduit qui tient mal a tendance à sonner creux. Pour y remédier, il faut impérativement le décaper puis le reboucher. L’ancienne peinture fera aussi l’objet d’un décapage ou d’un grattage.
D’autre part, toutes les aspérités doivent être éliminées, et l’humidité à traiter. Les diverses pathologies comme la saleté, la pollution biologique et les salpêtres se nettoient à l’Oxydrine ou à la lessive ST Marc. Un traitement plus adapté et radical sera à prévoir.

Du nettoyage à la réparation, en passant par le traitement

Étape essentielle pour un résultat parfait, la surface à peindre doit être lavée de toute impureté. Commencez par éliminer les résidus de poussières à l’aide d’une brosse en chiendent, tout doucement et délicatement de manière à ne pas agresser le support. Vient ensuite le lessivage : à moyenne pression pour la toiture, avec une éponge de chantier ou une brosse à badigeon mouillée de lessive St Marc ou d’Oxydrine pour les revêtements muraux. Si des résidus de peinture ou de l’enduit persistent, employez-y un décapant universel ou spécialisé.
Quand la surface souffre de pathologies, un simple nettoyage est insuffisant. Place au traitement ! Un revêtement mural infesté de mousse nécessite un traitement fongicide ; si le support est farineux, on y applique un durcisseur spécial, il existe aussi un traitement spécial contre le salpêtre. Enfin, les professionnels ont tendance à employer un traitement hydrofuge sur le support pour lutter contre l’humidité.
Dernière étape préparatoire, la réparation du support. Les fissures, les trous et autres aspérités apparents sur les murs se dissimulent facilement avec une toile de verre ou un papier à peindre. Dans d’autres cas, il est recommandé de reboucher les imperfections et d’aplanir le support.

Préparation de la peinture

Tout comme la préparation de la surface, la peinture doit être mélangé de façon à obtenir une contenue homogène pour que l’application soit aisée et sans traces. Pour ce faire, deux choix s’offrent à vous : l’usage d’un mélangeur manuel ou l’emploi d’un mélangeur rotatif. Les experts comme ceux dans le 13 mélangent régulièrement la peinture, de manière soutenue, du centre vers l’extérieur puis du fond du pot vers le haut. Évitez de battre le mélange pour éviter la formation des bulles. À chaque usage, nettoyez bien le mélangeur.